Philippe Ratel, 73 ans, maire de Saint-Denis-de-Mailloc dans le Calvados depuis 2008, a pris la décision de ne pas se représenter aux élections municipales de mars 2026. Son choix est motivé par un souhait de laisser la place aux jeunes, affirmant : « Il faut laisser la place aux plus jeunes ».
Nouveau venu dans la politique locale, Ratel a été élu sans étiquette, sans expérience préalable en tant que conseiller municipal. Au cours de ses trois mandats, il a réfléchi à l’avenir de sa commune de 350 habitants, qu’il considère comme un lieu propice à de nouvelles idées et initiatives. « La paperasse administrative, toujours plus complexe, est également un facteur de retrait », a-t-il souligné, en évoquant les défis croissants auxquels font face les élus. Selon Le Monde, cette tendance à se retirer est observée chez plusieurs maires en France, alors que les responsabilités liées à la gestion des petites communes se multiplient.
Des voix s’élèvent déjà pour saluer son parcours. Mme Lefèvre, une conseillère municipale, a déclaré : « Philippe a vraiment su créer une dynamique ici. C’est un modèle de dévouement ». Par ailleurs, des experts en politique locale estiment que son retrait pourrait ouvrir des portes à de jeunes candidats avec des visions nouvelles, ce qui pourrait dynamiser la scène politique à l’échelle locale.
Dans un climat politique où le renouvellement des générations devient de plus en plus essentiel, la décision de Philippe Ratel pourrait bien inspirer d’autres élus à faire de même, renforçant ainsi l’importance d’une représentation variée dans nos institutions. La commune de Saint-Denis-de-Mailloc s’apprête donc à écrire un nouveau chapitre, avec l’espoir de nouvelles initiatives et un souffle de jeunesse.







