Maylis Daubon, âgée de 53 ans, fait face à des accusations graves d'avoir empoisonné ses propres filles, Enea et Luan, dans le cadre d'un conflit parental suite à son divorce en 2009. Le procès, qui a captivé l'attention médiatique, fait état d'une lutte déchirante entre parents qui a pris une tournure tragique après le suicide d'Enea.
Alors que les témoignages s'accumulent, Maylis continue de clamer son innocence, affirmant que la mort de sa fille était un acte désespéré et non le résultat d'un empoisonnement. Selon ses dires, Enea s'est donné la mort après avoir ingéré une forte dose de médicaments. En dépit des témoignages contradictoires, où d'anciennes codétenues allèguent qu'elle aurait évoqué un plan pour assassiner son ex-mari, Daubon se défend en qualifiant ces accusations de "ragots de prison". Cette théorie a été rapportée par Franceinfo, qui souligne la complexité de sa situation légal et émotionnelle.
Dans une ambiance tendue au tribunal, la présidente, Emmanuelle Adoul, a du mal à croire à son récit en demandant : "Tout le monde ment, sauf vous ?" À cela, Daubon répond, pleine de défi, "Peut-être". Ces échanges révèlent non seulement la fracture dans sa vie familiale, mais aussi une personnalité qualifiée de "mythomane" par plusieurs témoins, dont des responsables pénitentiaires. Un psychologue, interrogé par L'Express, a noté que ce type de comportement peut souvent masquer une pression immense et un besoin désespéré d'attention.
Alors que le procès touche à sa fin, l'avocat général s'apprête à présenter ses réquisitoires, et le verdict sera rendu dans les heures qui suivent. L'issue de cette affaire tragique pourrait avoir des répercussions non seulement pour Maylis mais aussi pour le système judiciaire, déjà mis à l'épreuve par des cas similaires, comme l'indique le site Le Monde.







