À partir du dimanche 7 décembre, les propriétaires de certains types d'armes blanches, notamment les couteaux zombies et les poings américains, seront contraints de les déposer dans les commissariats ou les brigades de gendarmerie. Cette mesure vise à mieux encadrer l'accès des mineurs à des objets potentiellement dangereux, à la suite de recommandations du rapport de la mission "mineurs et armes blanches".
Les armes en question, notamment les couteaux zombies, sont désormais classées dans la catégorie A1. Selon le préfet de la région Bretagne, "ce classement entraîne l’interdiction d’acquisition et de possession de ces objets pour les particuliers". Les détenteurs doivent donc agir rapidement pour éviter des sanctions pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
En plus de ces couteaux, d'autres armes, comme les coups-de-poing américains, subiront le même sort. Faciles à dissimuler et souvent associés à des actes de violence, ces objets sont devenus une préoccupation majeure pour les autorités. Une source au ministère de l’Intérieur a déclaré : "Nous devons nous assurer que ces armes ne tombent pas entre de mauvaises mains, notamment celles des jeunes. Cela fait partie de notre devoir de protection."
Ce nouvel encadrement des armes blanches suscite des réactions diverses au sein de la population. Certains applaudissent la mesure comme une nécessité pour renforcer la sécurité publique, tandis que d'autres critiquent une approche qu'ils jugent trop restrictive et punitive. Des experts en criminologie, comme le Dr Martin Moreau, estiment : "Bien que l'intention soit louable, il est crucial de s'attaquer à la racine des problèmes d'insécurité plutôt qu'à des symptômes. La prévention doit être au cœur de notre stratégie."
À partir de maintenant, quiconque possédant ce type d'arme est désormais en infraction, et des actions punitives commencent à se profiler à l'horizon. Pour plus d'informations sur la nouvelle législation, n'hésitez pas à consulter le site du ministère de l’Intérieur, où des ressources sont disponibles pour guider les citoyens dans ce processus de dépôt.







