Le 4 décembre 2025, le tribunal correctionnel de Laval a examiné un cas tragique survenu à Château-Gontier-sur-Mayenne. En juillet 2023, un ouvrier souffrant de graves blessures a vu sa tête écrasée par une pièce d'une machine alors qu'il travaillait sur la soudure d'une grille de protection.
Selon la présidente du tribunal, le visage de l'homme a été “littéralement broyé”. L'accident s'est produit alors que l'ouvrier, qui travaillait pour un sous-traitant, s'apprêtait à sécuriser une machine afin d'éviter les chutes de pièces mobiles. Après avoir ajusté une partie de la grille, il a manœuvré sa torche de soudage lorsque l'accident s'est produit.
La gravité de cette situation soulève d'importantes questions sur la sécurité au travail. D'après des experts en santé et sécurité, il est essentiel que les entreprises respectent les normes de sécurité les plus strictes afin de protéger leurs employés. Jacques Dupont, consultant en sécurité au travail, déclare : "Cet incident met en lumière l'importance d'une formation adéquate et de l'utilisation d'équipements de protection individuelle. La prévention est primordiale pour éviter des accidents de cette nature à l'avenir."
Ce cas n'est pas isolé. Selon une enquête récente, la France a enregistré un nombre alarmant d'accidents du travail, avec plus de 764 décès seulement en 2024, un chiffre qui marque un record depuis une décennie (source : Ouest-France).
A l'approche du délibéré, prévu pour le 8 janvier 2026, la douleur de l'ouvrier et les conséquences de cet accident continuent de hanter non seulement sa famille, mais également toute une communauté qui interroge les pratiques de sécurité de cette entreprise. L'issue du procès pourrait bien influencer les politiques de sécurité au travail dans le secteur.







