Dans la nuit du 1er au 2 décembre 2025, l'actrice Frédérique Bel et son amie, la harpiste Anja Linder, ont vécu une expérience choquante en tentant de prendre un VTC. Alors qu'elles s'étaient déjà installées à l'arrière du véhicule, le chauffeur leur a demandé de quitter le véhicule, prétextant que le fauteuil roulant d'Anja ne pouvait pas être transporté en raison de la taille du coffre.
Dans une vidéo partagée sur Instagram, Frédérique Bel a exprimé son indignation face à cette situation, insistant sur l'importance d'un traitement égalitaire pour toutes les personnes, indépendamment de leur condition physique. "Il m’a jeté mon handicap à la figure..." a déclaré Anja, décrivant le refus comme "tellement rabaissant" et "humiliant".
Suite à cet incident, l’application Bolt a fermement condamné le comportement du chauffeur, le qualifiant d'"inacceptable" et assurant qu'il ne reflétait ni les valeurs d'inclusivité ni celles de respect promues par l'entreprise. Un porte-parole de Bolt a déclaré à CNEWS : "Nous avons ouvert une enquête interne pour identifier le chauffeur et prendre les mesures nécessaires en accord avec nos politiques de tolérance zéro contre la discrimination".
Le refus d'un chauffeur de prendre en charge une personne à mobilité réduite en France n'est acceptable que pour des raisons techniques légitimes, telles qu'un espace de coffre insuffisant, ce qui ne semblait pas être le cas ici. "Nous soutenons Anja Linder si elle choisit de déposer une plainte. Notre objectif est de garantir une expérience positive pour tous nos utilisateurs," a ajouté le porte-parole de Bolt.
Cet incident a ravivé le débat sur l'accessibilité des services de transport pour les personnes handicapées. De nombreux experts soulignent que des efforts constants sont nécessaires pour améliorer les normes d’accessibilité, notamment dans le secteur des VTC. Marie Dubois, spécialiste en mobilité inclusives, a souligné que "la sensibilisation des chauffeurs et une formation adéquate sont essentielles" pour prévenir de tels incidents à l'avenir.
Les voix s'élèvent pour demander plus de respect et de considération envers les personnes à mobilité réduite, rappelant que chaque individu a le droit d'accéder aux mêmes services, sans discrimination.







