Une séquence devenue virale de l'émission « Les Enfants de la télé » a remis en lumière un incident non consenti entre Ary Abittan et Laury Thilleman. Âgée de 20 ans au moment des faits, Laury a récemment exprimé sur son Instagram que le traumatisme demeure, 14 ans après. Elle se souvient avoir été humiliée et que le public riait alors qu'elle tentait de se dérober au baiser imposé par l'humoriste.
Dans son message, Thilleman a affirmé : « Je ne consens pas », soulignant l'importance du consentement dans toutes les interactions. La séquence, diffusée en 2013, a suscité des questionnements sur d'éventuelles poursuites judiciaires contre Abittan. Cependant, un expert en droit a précisé que, selon l'article 8 du Code de procédure pénale, une victime peut porter plainte dans un délai de six ans après l'infraction. Étant donné que le délai est déjà dépassé, il est peu probable qu'une action en justice soit envisagée.
Selon les lois françaises, une agression sexuelle sans consentement peut avoir des conséquences graves, incluant des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Ce cas a également ravivé d'autres discussions sur des cas récents d'agression sexuelle dans le milieu du spectacle, notamment les accusations qui pèsent sur d'autres figures publiques, reflétant une prise de conscience grandissante autour de ces problématiques, comme le rapporte Le Monde.
Il est crucial de rappeler que le non-lieu rendu dans une affaire criminelle ne signifie pas nécessairement que les actes reprochés n'ont pas eu lieu. Comme l'explique Maître Valentin Simmonet, avocat au barreau de Paris : « Un non-lieu indique simplement qu'il n'y a pas suffisamment de preuves pour juger, mais cela ne nie pas le fait que l'infraction ait pu se produire. » Cette prise de conscience collective pose la question : comment protéger les victimes et garantir un environnement respectueux dans les médias?







