Le samedi 14 décembre, sur le plateau de l'émission « Quelle Époque ! », la Miss France actuelle, Hinaupoko Devèze, a pris la parole pour défendre Miss Aquitaine et Miss Provence, récemment destituées de leur titre à la suite de propos jugés injurieux envers d'autres candidates. Dans une société où le harcèlement sur les réseaux sociaux prend des proportions inquiétantes, elle a lancé un appel poignant à la compassion.
« Elles n’ont tué personne », a-t-elle rappelé avec force, en citant également Sylvie Tellier, la responsable de la société Miss France. « Elles ont été sanctionnées. Il serait bon de tourner la page », a-t-elle ajouté, soulignant que les incessantes critiques amplifient le harcèlement digital qu'elles subissent. Des sources rapportent que Miss Provence a reçu plus de 30 000 messages hostiles, une situation jugée intenable par le président de la société Miss France, Frédéric Gilbert, qui a lui aussi pris position durant l’émission.
Ce phénomène de harcèlement sur les réseaux, exacerbée par la visibilité médiatique, illustre une tendance inquiétante dans notre société moderne. Des experts en psychologie sociale, comme le Dr Marie Leclerc, notent que ce type d'attaques peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des victimes. « Les mots peuvent blesser plus profondément que des actions physiques », prévient-elle.
En réponse à cette controverse, plusieurs voix se sont élevées pour demander une réforme des réseaux sociaux afin de mieux protéger les utilisateurs et limiter les abus, faisant écho à une volonté de création d'espaces plus sûrs pour toutes et tous. « Il est temps d’établir une législation efficace contre le cyberharcèlement », conclut le Dr Leclerc. Alors que les avis se divisent, l’espoir d’un avenir où la bienveillance prime sur la médisance n’a jamais été aussi crucial.







