Dans un triste épisode de violences conjugales, un homme de 32 ans a été condamné à une peine de prison ferme le 12 décembre 2025 par le tribunal correctionnel d'Avignon. Les faits se sont déroulés le 31 octobre 2025, lors d'une rencontre pour la remise de leur enfant. Selon les rapports, l’ancien compagnon s'est introduit dans la voiture de la mère pour récupérer un siège bébé, provoquant une dispute qui a rapidement dégénéré.
Bien que le trentenaire ait nié avoir infligé des coups, il a été rappelé par le procureur que l’ex-compagne avait subi huit jours d’incapacité totale de travail (ITT), tandis que lui n’avait rien à signaler. « Il prétend s'être défendu, mais cela n'est soutenu par aucune preuve, contrairement à la victime », a souligné le procureur, mettant en lumière des antécédents de violences.
La victime, qui n'a pas souhaité se constituer partie civile lors du procès, avait déjà été agressée en avril 2022, alors qu'elle était enceinte. Selon La Provence, cette situation tragique n'est pas isolée, alors que de nombreuses femmes font face à la terreur quotidienne des violences conjugales.
Des associations de défense des droits des femmes appelent à des mesures plus strictes pour protéger les victimes de telles violences, surtout dans le cadre familial. L'experte en psychologie sociale, Dr. Caroline Durand, note que « les moments de remise d'enfant peuvent être des déclencheurs de tensions, souvent exacerbées par le passé conflictuel du couple ». Ce cas tragique rappelle l'importance d'une prise en charge adéquate et d'un soutien renforcé pour les victimes de violences.
À Avignon et dans toute la France, les autorités et les citoyens sont invités à sensibiliser sur la réalité des violences conjugales et à agir pour empêcher que de tels incidents ne se reproduisent. Une meilleure reconnaissance des signes de maltraitance et un soutien accru aux victimes pourraient faire une différence significative.
