Une enseignante jugée pour des violences inacceptables sur un enfant de 4 ans

Un drame éducatif court dans un établissement basque : l'enseignante face à la justice.
Une enseignante jugée pour des violences inacceptables sur un enfant de 4 ans
La professeure aujourd’hui à la retraite, aurait commis des violences sans incapacité contre un élève de 4 ans, à l’école Stella Maris à Anglet. © Crédit photo : Xavier Peraldi / SO

Les bancs de la justice ont été le théâtre d'une affaire choquante : une ancienne maîtresse de l'école privée Stella Maris à Anglet est jugée pour des actes de violence sur un jeune élève de 4 ans. Les faits remontent au 7 novembre 2024, lorsqu'une altercation entre deux enfants a provoqué une réaction alarmante de l'enseignante.

Selon les témoignages révélés lors de l'audience, l'enseignante de 62 ans, réputée pour son engagement auprès des élèves, a ordonné à un enfant de frapper son camarade en réponse à une provocation. Elle est également accusée d'avoir enfoncé un mouchoir dans la bouche de l'un d'eux, Timothée, pour lui faire « comprendre » la situation. Des témoins, dont des collègues, ont décrit des comportements inappropriés et violents, affirmant avoir observé des humiliations verbales envers les enfants.

Ce jour-là, un enfant aurait joué avec un vêtement dans la bouche d'un camarade, ce qui a semé le désordre dans la cantine. L'enseignante, selon les accusations portées contre elle, aurait dépassé les limites, recourant à des humiliations verbales telles que des cris à plusieurs reprises, semant la peur chez les jeunes enfants.

Lors de son audition, l’enseignante a nié toutes les allégations, insistant sur le fait qu’elle n’a jamais été violente et soulignant qu'elle a agi pour protéger un enfant d'un étouffement potentiel, alors que celle-ci évoquait ses années de service couronnées de succès depuis les années 1980.

Les conséquences de ces événements ont été immédiates. Après les faits, elle a été suspendue et placée en congé maladie, puis à la retraite, laissant les parents en émoi et l’institution face à des remises en question profondes concernant la sécurité et l'éthique dans l'éducation.

Les procureurs ont requis une peine de quatre mois de prison avec sursis, considérant l'impact psychologique que ces actes pourraient avoir sur l'enfant à long terme. La décision du tribunal sera rendue le 22 janvier 2026, et les parents d'élèves, ainsi que les experts en éducation, espèrent que cette affaire remettra en lumière la nécessité d’un encadrement adéquat des enseignants.

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