Le 5 décembre 2025, le parquet de Marseille a annoncé qu'un policier fait l'objet d'une mise en examen pour « violences aggravées » suite à l'agression d'une jeune femme pendant une manifestation en 2018. Cette décision survient sept ans après les faits, marquant un tournant dans une affaire qui a suscité de vives réactions au sein de l'opinion publique.
Angelina, une manifestante de 19 ans, avait subi des blessures graves, dont une fracture du crâne, lors de la manifestation du 8 décembre 2018. Des vidéos de l'incident, largement diffusées sur les réseaux sociaux, avaient provoqué un véritable émoi, révélant au passage des pratiques controversées au sein des forces de l'ordre. Ce nouvel éclairage sur les violences policières a alimenté les débats sur la nécessité de réformer le maintien de l'ordre en France.
Des experts en droits humains, comme ceux de la Human Rights Watch, ont appelé à une enquête approfondie, insistant sur le fait que de tels incidents tendent à éroder la confiance du public envers les institutions. « Nous devons garantir que toutes les allégations de violences policières soient examinées avec la plus grande rigueur », a déclaré Jean-Michel Vernier, un spécialiste de la sociologie des corps policiers.
La mise en examen de ce policier représente une étape cruciale dans la quête de justice pour les victimes de violences policières, mais elle ne répond pas encore aux préoccupations plus larges concernant le recours à la force par les forces de l'ordre. Selon le sociologue Pierre Doucet, « une réflexion plus large doit être engagée sur les méthodes de maintien de l'ordre ».
Alors que cette affaire continue d'évoluer, de nombreux citoyens espèrent que des mesures sérieuses seront prises pour empêcher la répétition de telles violences à l'avenir. La ville de Marseille, à la croisée des chemins, attend des réponses claires et des comptes de ses représentants à travers les forces de l'ordre.







