Le 29 décembre 2020, l'assassinat de Brahim, grand frère du militant anti-drogue Amine Kessaci, a laissé une empreinte indélébile sur la vie de ce dernier. Cinq ans après la tragédie, Amine a exprimé sa douleur et son combat pour la mémoire de son frère sur les réseaux sociaux.
« Cinq années, qu'est-ce donc ? » débute-t-il, évoquant le temps écoulé depuis ce drame. Pour lui, ces années représentent bien plus qu’un simple passage : « Un étudiant pourrait avoir un parcours académique complet, mais moi, je me suis forgé une identité de combattant », ajoute-t-il. Amine Kessaci, après la perte tragique de Brahim, a décidé de s'engager dans l'amélioration des conditions de vie dans les quartiers Nord de Marseille. Cela a mené à la création de l'association Conscience, dédiée à cette cause.
Dans son message émotionnel, il se déclare : « Jamais je n'ai baissé la tête. Jamais je ne t'ai trahi. », affirmant ainsi son dévouement à faire vivre la mémoire de son frère comme un phare d’espoir dans l’ombre de la violence qui entoure leur vie.
Cette tragédie s’inscrit dans un contexte plus large de violence liée au trafic de drogue, un fléau qui touche durement certaines communautés en France. Des experts de la sécurité publique mettent en garde contre l'escalade de cette violence, suggérant qu'il est urgent d’agir pour protéger les quartiers sensibles. « Chaque vie perdue dans ce cycle de violences est un échec pour notre société », souligne un sociologue spécialisé dans l’étude des violences urbaines.
Amine n’a pas oublié non plus son autre frère, Mehdi, tué récemment : « Brahim, Mehdi est près de toi. Veillez l'un sur l'autre », lance-t-il, ajoutant une couche de tristesse et de réflexion autour des luttes personnelles pour la survie et la dignité au sein de leur communauté. Les mots d’Amine Kessaci s'inscrivent ainsi comme un appel vibrant à la solidarité et à l’engagement collectif.







