Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a officiellement annoncé sa démission ce mardi, suite à sa condamnation pour des faits de chantage liés à une sextape. Dans une lettre adressée à la préfète de la Loire, Muriel Nguyen, il a expliqué que sa démission serait effective après acceptation ou, au besoin, dans un délai d’un mois.
Le jugement rendu le lundi a été sévère : Perdriau a été reconnu coupable de chantage, d’association de malfaiteurs, et de détournement de fonds publics. Il écope d'une peine de cinq ans de prison, dont un avec sursis ; l'élu s'est cependant dit prêt à faire appel, arguant qu'il est « totalement innocent » de ces accusations.
Ce scandale, qui a secoué la mairie de Saint-Étienne, implique l’ancien premier adjoint de Perdriau, Gilles Artigues, filmé à son insu avec un escort. Cette affaire de chantage à la sextape a non seulement des répercussions juridiques, mais également sur le plan politique, alors que Perdriau a été condamné à cinq ans d’inéligibilité.
Des experts politiques soulignent que cette situation pourrait avoir un impact durable sur la confiance du public envers les élus. Selon eux, ce type de scandale met en lumière des problèmes systémiques de moralité et de gouvernance dans le paysage politique français. Comme le rapportent plusieurs médias, dont Le Monde, un tel cas pourrait inciter les électeurs à réclamer davantage de transparence et d'intégrité au sein de leurs institutions.
En signant sa lettre de démission, Perdriau a ajouté : "Ce que je fais, je le fais pour le bien de la ville. Je souhaite que Saint-Étienne puisse tourner cette page bruyante rapidement". Son départ intervient à un moment où la ville a besoin de stabilité pour avancer vers ses prochains défis.







