À l'approche des élections municipales de 2026, Ancenis-Saint-Géréon, une ville en pleine expansion démographique, se retrouve à la croisée des chemins. Située entre Nantes et Angers, Ancenis est souvent perçue comme une oasis d'emploi, affichant des taux de chômage remarquablement bas. Cependant, cette dynamique de croissance n'est pas sans défis. Les élus et les citoyens commencent à se pencher sur les implications de l'urbanisation rapide sur la sécurité, les infrastructures et la qualité de vie.
En effet, la sécurité est devenue un sujet de préoccupation majeur pour les habitants. Bien que les statistiques de délinquance ne soient pas alarmantes, de nombreux habitants expriment un sentiment d'insécurité accru. « On en a juste marre des cambriolages et des dégradations », confie un tenancier de bar. Cette perception affecte la manière dont les candidats préparent leurs programmes en vue des élections.
Un autre aspect important évoqué par les électeurs concerne l'éclairage public. La décision de réduire l'éclairage nocturne entre 23 heures et 6 heures, prise pour des raisons écologiques, a suscité des craintes parmi certains habitants. Jean-Christophe, un boulanger local, remarque que cette mesure intensifie le sentiment d'insécurité, soulignant ainsi la nécessité d'un équilibre entre écologie et sécurité.
Pour aller plus loin, plusieurs experts s'interrogent sur l'impact de l'urbanisation sur la vie quotidienne des Anceniens. Émilie Dupont, urbaniste à Nantes, déclare : « La croissance d'Ancenis est un atout, mais elle doit être gérée avec soin pour éviter des tensions sociales ou des conflits d'usage. »
Alors que les candidats commencent à formuler des propositions concrètes, il est clair qu'un dialogue ouvert entre élus, experts et citoyens sera essentiel pour construire une ville qui prospère, tout en assurant la sécurité et la tranquillité des ses habitants.







