Marseille, 3 décembre - Dans un retournement inattendu, Hervé Menchon, adjoint à la mer sous l'étiquette EELV, a décidé de quitter le groupe écologiste du conseil municipal de Marseille. À seulement 100 jours des élections municipales, cette décision envoie un signal fort concernant les tensions au sein du mouvement écologiste.
Dans un communiqué, Menchon a souligné l'importance de "la clarté et de la rigueur" dans la façon dont le groupe aborde les défis majeurs que la ville rencontre, notamment les questions climatiques et sociales. Cette annonce fait suite au vote écrasant des militants EELV le 14 octobre, qui avaient choisi de s'unir avec le Printemps marseillais, un partenariat qui, selon Menchon, nécessite une prise de position plus définie.
Des analystes notent que cette rupture pourrait affaiblir l'unité au sein du mouvement écologiste à Marseille, et certains observateurs estiment que des choix stratégiques pourraient s'avérer cruciaux à l'approche des élections. "Une telle dissension pourrait jouer un rôle significatif dans les futurs résultats des élections", a déclaré un politologue de la région dans une récente interview à France 3.
Alors que Menchon appelle ses collègues à clarifier leurs missions et objectifs, le climat politique à Marseille devient de plus en plus incertain. D'autres figures locales, comme le maire Benoît Payan, ont déjà exprimé des inquiétudes sur la cohésion de l'équipe. "Nous devons rester unis pour faire face à la menace des défis environnementaux", a-t-il affirmé lors d'une réunion récente.
Les yeux sont maintenant rivés sur les prochaines étapes pour Menchon et le groupe écologiste alors que la ville se prépare à une échéance électorale qui pourrait redéfinir son avenir politique.







