David Rachline, maire de la ville de Fréjus dans le Var, a annoncé, ce mardi, sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national (RN). Cette décision survient dans un contexte de suspicion de malversations à son encontre, qu’il souhaite éviter de façon instrumentalisée contre le parti. Bien qu'il quitte cette fonction, Rachline reste adhérent à l'extrême droite, laissant ouverte la question de son avenir politique.
Dans un communiqué sur les réseaux sociaux, Rachline a déclaré : "Éviter que les soupçons de malversations pesant sur moi ne soient utilisés contre le parti" est une priorité. Marine Le Pen, responsable des députés RN, a également exprimé qu'elle ne désirait plus que Rachline occupe ce poste, louant l'importance d'une résolution rapide de cette affaire.
En parallèle, Rachline est actuellement sous le coup d'une affaire de prise illégale d’intérêts. Il devra s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Draguignan le 30 septembre. Le procureur a requis une peine d’un an d’inéligibilité et une amende de 30 000 euros, dont 20 000 avec sursis. La décision du tribunal sera rendue publique le 27 janvier 2026.
Initialement proche de Marine Le Pen, Rachline a annoncé qu'il se concentrera sur la gestion de sa commune lors des prochaines élections municipales, sans l'investiture du RN. "Ma priorité demeure la gestion quotidienne de ma ville, son développement et l’amélioration continue de la qualité de vie de ses habitants," a-t-il ajouté.
Le départ de Rachline pourrait avoir des conséquences non négligeables pour le mouvement d'extrême droite, oscillant entre maintien d'une ligne ferme et la nécessité de garder une image de probité. Les experts du paysage politique français soulignent que cette situation pourrait également ouvrir des débats internes sur la transparence et l'intégrité au sein du RN, rendant son futur d'autant plus incertain.
Pour plus d'informations sur cette affaire en cours et les répercussions politiques, consultez les médias tels que France Bleu et Le Monde.







