Elisabeth Borne a récemment annoncé une augmentation significative des tarifs du gaz et de l'électricité, respectivement de 15 % à partir de janvier et février 2023. Ce changement s'inscrit dans un contexte où le bouclier tarifaire, instauré pour protéger les consommateurs, devient de moins en moins viable pour les finances publiques.
Le bouclier tarifaire : une aide essentielle
En rappelant la solidité du bouclier tarifaire français, la Première ministre a précisé que la facture énergétique des ménages a pourtant considérablement évolué en Europe. Elle a souligné que sans interventions gouvernementales, les factures auraient pu être multipliées par 2,2. Ce système, qui continuera de bénéficier aux ménages ainsi qu'aux petites entreprises, limitera l'impact des augmentations : les ménages paieront environ 25 euros de plus par mois pour le gaz, au lieu d'une possible augmentation de 200 euros.
Mesures spécifiques pour les foyers modestes
Le gouvernement met également en place un "chèque énergie exceptionnel" pour soutenir les 12 millions de foyers à revenu modeste. Ce chèque, d'un montant variant entre 100 et 200 euros, sera distribué à la fin de l'année et vise à alléger la charge financière liée à l'énergie. En plus de cela, des aides ont été votées pour les ménages se chauffant au fioul ou au bois, afin de compenser la flambée des prix.
Un appel à la sobriété énergétique
Elisabeth Borne a insisté sur la nécessité de la sobriété énergétique, incitant chaque citoyen à adapter sa consommation d'énergie pour éviter des coupures. Dans le cadre de cette démarche, une campagne de sensibilisation sera lancée pour informer les Français sur les gestes simples permettant de réaliser des économies.







