Emménager dans une nouvelle maison soulève des questions cruciales sur la qualité du sol, qu'il s'agisse d'un ancien terrain ou d'un bien récent. Avant de vous lancer dans la culture de légumes bio ou la permaculture, il est primordial de s'assurer que la terre où vous jardinez n'est pas contaminée.
Les risques de pollution des sols
Un terrain récemment viabilisé peut très bien être pollué, surtout dans des régions industrialisées ou urbanisées. La loi ALUR a introduit des outils pour identifier ces espaces à risque, notamment les Secteurs d’information sur les sols (SIS), qui répertorient les terrains nécessitant des études de sol avant tout changement d'usage. Cela inclut des mesures de gestion de la pollution pour garantir la sécurité des futurs occupants.
La carte des SIS, accessible sur Géorisques, constitue un outil précieux pour les acheteurs. En cas de projet de construction sur un terrain identifié, des études de sol par des bureaux spécialisés sont obligatoires, prévenant ainsi de possibles surprises budgetaires ou sanitaires.
Les principaux polluants des jardins
Les polluants susceptibles de se trouver dans les sols de potager sont divers et potentiellement dangereux :
- Métaux lourds : des substances comme le plomb, le mercure et le cadmium peuvent s'accumuler dans les légumes, posant des risques pour la santé.
- Pesticides et hydrocarbures : souvent détectés dans les cultures, ces produits chimiques sont impliqués dans divers problèmes de santé, allant des irritations cutanées à des cancers plus graves.
Pour les propriétaires de terrains n'ayant pas accès aux données récentes du SIS, il existe encore des méthodes d'analyse de terre dans des laboratoires spécialisés pour garantir une culture sans risques. Une pratique essentielle pour préserver sa santé et celle de sa famille tout en cultivant un jardin nourrissant.







