La Société de livraison des ouvrages olympiques, ou Solideo, a annoncé que le coût des infrastructures nécessaires pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 dans les Alpes françaises s'élèvera à 1,4 milliard d'euros. Parmi ce budget conséquent, 800 millions proviendront des fonds publics, indicatif d'un engagement fort des collectivités locales, mais également des acteurs privés.
Lors d'un récent conseil d'administration, la Solideo a validé ce budget qui inclut une répartition des investissements entre l'État et les régions. En effet, 587 millions d'euros seront assurés par les niveaux d'administration publique, incluant les deux régions hôtes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, aux côtés d'autres collectivités comme des municipalités et des départements.
Damien Robert, directeur général exécutif de la Solideo, a affirmé que ce projet concerne « un total d'ouvrages d'une quarantaine d'installations », qui sont conçues pour répondre non seulement aux besoins des joueuses et joueurs, mais aussi pour créer un héritage durable pour la région. Les 500 millions d'euros de contribution privée, principalement par le biais de promoteurs immobiliers, viennent renforcer cette initiative. Ce modèle hybride de financement est crucial pour assurer le succès des JO onéreux.
Renaud Muselier, président de la Solideo Alpes 2030, a déclaré : « Nous avons du budget pour 2026 et un plan ambitieux qui témoigne de l'engagement de tous les acteurs concernés pour bâtir un avenir durable dans nos territoires ». Ce commentaire souligne l'importance de cette démarche pour les Alpes, qui s'attendent à un afflux de touristes et d'investissements grâce à ces grands événements.
Le schéma de financement de ces infrastructures sera précisé dans les mois à venir, notamment par la mise en place d'une 'maquette' qui définira le montant exact de soutien public pour chaque œuvre. En parallèle, le budget pluriannuel du Comité d'organisation des Jeux a été adopté, atteignant un total de 2,1 milliards d'euros, dont 75 % proviendront également de recettes privées.
À titre de comparaison, pour les Jeux de Paris 2024, l'apport public initial était de 1,41 milliard d’euros pour environ 70 infrastructures, illustrant ainsi l'ampleur et les défis logistiques que doivent relever les organisateurs des JO 2030. Les retombées positives pour les montagnes françaises pourraient être immenses, et les autorités locales doivent se préparer à ces changements. Des experts du secteur du tourisme estiment qu'une telle exposition pourrait propulser les Alpes à un niveau international, rendant ces lieux encore plus accessibles pour le tourisme futur.
Ce développement promet des transformations significatives pour la région, tant sur le plan économique que social, et fournira une occasion unique de mettre en avant la beauté naturelle des Alpes, tant recherché par les sports d'hiver.







