Mehdi Kessaci, un jeune homme de 20 ans, a tragiquement perdu la vie à Marseille le 13 novembre dernier, laissant derrière lui un frère engagé, Amine Kessaci, qui lutte activement contre le narcotrafic. Bien que Mehdi n'ait pas été directement impliqué dans cette lutte, son meurtre soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des proches des militants. Les enquêteurs continuent de creuser pour identifier les auteurs de cet acte odieux. Selon le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, "comme à chaque fois, nous trouverons les responsables".
En commentant l'affaire sur RTL, Nuñez a salué le travail des forces de l'ordre, affirmant qu'elles avaient mis en œuvre une méthode proactive pour anticiper et prévenir les règlements de comptes. Un mois après les faits, les organismes judiciaires sont sous pression pour apporter des réponses, non seulement pour la famille Kessaci, mais aussi pour tous ceux abrités par l'ombre menaçante du narcotrafic à Marseille. Cette ville, déjà marquée par une violence endémique, semble devoir faire face à des défis croissants en matière de sécurité publique.
Des experts en criminologie avertissent que cette situation pourrait exacerber la tension entre les criminels et les autorités. Barbara Lefèvre, criminologue à l'Université de Paris, déclare : "Cela démontre combien il est crucial de protéger ceux qui se battent contre le mal. Le risque ne fait que croître pour les militants". Les citoyens et les proches des militants mobilisent également des marches blanches pour rendre hommage à Mehdi et pour rappeler à tous que la lutte pour la justice ne peut se faire au prix du sang.







