Le président Emmanuel Macron a annoncé récemment à Marseille une mesure qui pourrait faire trembler les consommateurs de drogues. Selon ses déclarations, l'amende forfaitaire délictuelle (AFD) pour usage de stupéfiants passera de 200 euros à 500 euros. « Il faut taper au portefeuille », a-t-il insisté lors d'un échange avec des lecteurs du journal La Provence.
Cette décision vise à lutter contre une réalité que le président qualifie de « festif » chez certains jeunes : l'achat et la consommation de drogues. « J'en ai ras-le-bol de pleurer la perte de jeunes victimes de cette culture », a ajouté Macron, soulignant l'urgence de la situation.
Actuellement, en vertu du Code de la santé publique, l’amende pour usage de drogue est de 200 euros, pouvant être réduite à 150 euros si elle est réglée dans les 15 jours, mais elle peut grimper à 450 euros si elle n'est pas acquittée dans les 45 jours. Avec cette nouvelle mesure, le gouvernement espère dissuader les consommateurs de prendre des risques.
Macron a également promis d'améliorer le recouvrement des amendes avec des « commissaires de la République », car les taux de recouvrement actuels sont jugés insatisfaisants.
D'autres sources, telles que Le Monde, rapportent que la France se trouve à un carrefour concernant sa politique de drogue, un débat qui divise autant qu'il interpelle. Des experts en santé publique soulignent que la répression seule ne suffira pas. Selon Dr. Alain Pichon, psychiatre, « il est essentiel d'accompagner cette mesure de politiques préventives et éducatives. »
Sur le plan du narcotrafic, Macron a également déclaré vouloir renforcer la coopération avec les pays d'origine des réseaux criminels. « Nous devons saisir leurs biens et les arrêter », a-t-il martelé, empreint d'une ferme détermination.
Ce renforcement des politiques répressives fait écho à un climat de plus en plus préoccupant, marqué par des drames humains, comme celui de Mehdi Kessaci, un jeune homme tragiquement assassiné alors qu'il militant contre le narcotrafic. Sa mort illustre la réalité des violences liées à ce fléau, et fait écho à l'urgence d'agir avec des mesures globales et équilibrées.







