Ce vendredi, une annonce importante a été faite par le gouvernement français concernant les franchises médicales. Lors d'une intervention sur TF1, Maud Brégeon, la porte-parole de l'exécutif, a confirmé qu'aucune augmentation ne serait instaurée, que ce soit dans le cadre du budget de la Sécurité sociale ou via un décret. Cette décision survient alors que l'Assemblée nationale poursuit l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
Initialement, le gouvernement envisageait un doublement des franchises médicales, ce qui aurait significativement alourdi le coût des soins pour de nombreux Français. Cependant, face à une opposition forte de divers partis parlementaires, cette mesure a été abandonnée. Maud Brégeon a reconnu l'impossibilité d'obtenir une majorité pour faire passer ce dispositif. Elle a souligné : "Il n'y aura pas d'augmentation des franchises médicales dans le budget qui est étudié".
Les franchises médicales représentent un montant que les assurés doivent payer pour certains actes de santé, déduit ensuite des remboursements effectués par l'Assurance maladie. La décision du gouvernement a été accueillie avec soulagement par plusieurs acteurs de la santé, qui craignaient que de tels changements n'aggravent les difficultés d'accès aux soins déjà rencontrées par les Français.
Des discussions animées au sein de l'Assemblée
Alors que la perspective de l'adoption du PLFSS semble de plus en plus incertaine, Sébastien Lecornu, le Premier ministre, tente de jouer un rôle clé dans ces discussions. Depuis quelques jours, il multiplie les rencontres et les demandes de suspension de séance afin de discuter avec les différents groupes politiques. Parallèlement, il a affirmé qu'il ne recourrait pas à l'article 49.3 pour faire adopter le texte, une manière de montrer sa volonté d'engager un dialogue constructif.
Pour certains observateurs, comme ceux du journal CNews, cette décision est une victoire pour les citoyens et pourrait ouvrir la voie à d'autres réformes nécessaires dans le domaine de la santé. Les enseignants d'économie de la santé soulignent l'importance de telles mesures dans un contexte où l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour les plus vulnérables.
En réponse aux défis à venir, le gouvernement sera contraint de trouver des économies alternatives pour compenser le renoncement à la hausse des franchises. Les prochaines semaines s'annoncent donc cruciales pour l'élaboration d'un budget de la Sécurité sociale capable de répondre aux enjeux de financement.







