Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a exprimé sa satisfaction suite à l’adoption par les députés du volet recettes du budget de la Sécurité sociale, lors d'un vote réalisé le 5 décembre. Ce dernier est perçu comme le résultat d'un « travail de concertation » avec différents groupes parlementaires. Lecornu a souligné l'importance du débat parlementaire, qui va désormais se poursuivre pour consolider un budget responsable et au service de la Sécurité sociale.
Le vote a été adopté avec 166 voix pour et 140 voix contre, accompagné de 32 abstentions, une situation révélatrice d'une division marquée au sein de l'Assemblée nationale. Les groupes Renaissance, MoDem, PS et les indépendants de Liot ont apporté leur soutien, tandis que l’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes se sont opposés au texte. Les membres de LR et Horizons se sont affichés majoritairement abstentionnistes.
Parmi les enjeux cruciaux débattus, l'augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG) sur le capital a suscité des inquiétudes, incitant l'exécutif à modifier certaines propositions afin de protéger les classes moyennes. Selon Jérôme Guedj, un membre du Parti socialiste, bien que le résultat ne soit pas entièrement satisfaisant, il va « dans la bonne direction ». Il a précisé qu’il était essentiel de retirer des mesures jugées injustes de la partie dépenses.
Ce vote, bien qu'important, a été marqué par une participation faible, avec 239 députés absents sur 577, incluant des figures notables comme Marine Le Pen et François Hollande. Lecornu a rappelé que le rejet des recettes aurait entravé la possibilité d’étudier d'autres questions, telle que la suspension de la réforme des retraites.
Le gouvernement continue d'appeler à des débats prioritaires, notamment concernant le gel des pensions de retraite et des minima sociaux, qui devraient se tenir en fin de semaine.







