Cette semaine, le comité de Miss Aquitaine a tranché dans le vif en destituant Aïnhoa Lahitete, une décision qui intervient au cœur d’une polémique naissante après la diffusion d'une vidéo compromettante sur les réseaux sociaux.
Les miss régionales, dont Miss Aquitaine et Miss Provence, ont été au centre de vives critiques après avoir qualifié leurs concurrentes de "grosses p****" dans une vidéo virale. Ces propos, jugés injurieux par les comités concernés, ont rapidement suscité une onde de choc. "Ces comportements sont en totale contradiction avec les valeurs que nous défendons", déclarait un représentant de Miss Provence. Cette prise de parole souligne l'importance d'un comportement exemplaire pour les ambassadrices régionales.
La vidéo en question a été largement partagée et analysée, déclenchant des réactions aussi bien chez les abonnés que dans les médias, exacerbant les tensions autour du concours Miss France. Dans un communiqué, les comités de Miss Aquitaine et Miss Provence ont expliqué leur décision de destitution comme étant en accord avec les attentes sociétales et les valeurs d'intégrité et de respect que représentent les concours de beauté dans l'Hexagone.
Face à cette situation, la première dauphine de Miss Aquitaine, Solène Videau, a relayé une mise au point sur Instagram, affirmant que l'écharpe 2025 ne lui serait pas attribuée. Le comité a opéré une clarification : aucun remplacement ne sera effectué jusqu'à la prochaine élection prévue en 2026. Cela marque un changement significatif dans le processus de sélection qui pourrait influencer la perception du public envers ces concours.
En ce qui concerne Miss Provence, les obligations de Julie Zitouni, également destituée, seront assurées par Miss Côte d'Azur, Luna Maiolino. Ce transfert de responsabilités pourrait ainsi rassurer les partisans du concours, tout en maintenant l'efficacité opérationnelle et l'image publique des événements à venir.
Cette affaire n’est pas qu’une simple anecdote ; elle soulève des questions sur le rôle des miss dans la société contemporaine et la manière dont elles véhiculent des messages à la jeunesse. Les experts en communication et en image de marque, tels que le sociologue Jean-François Amadieu, affirment qu'il est essentiel pour les concours comme Miss France de moderniser leur image pour rester pertinents à l'ère numérique.
En somme, cette affaire pose un jalon dans l'histoire du concours et pourrait bien ouvrir la voie à un avenir plus conforme aux attentes et valeurs des jeunes générations. Les comités vont devoir naviguer habilement dans ce nouveau paysage pour restaurer la confiance et l'enthousiasme autour des concours de beauté.







