Le ministre délégué à la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a récemment relancé le débat sur l'avenir des orques du Marineland d'Antibes, en proposant un transfert vers un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, au Canada. Cette option est vivement critiquée par la direction du parc, qui estime qu'une solution rapide est essentielle.
Dans une interview accordée à Nice-Matin, Lefèvre a affirmé que le sanctuaire canadien représentait la meilleure alternative éthique et légale pour ces cétacés. Selon lui, les conditions de vie actuelles des orques sont préoccupantes, et il est impératif d'agir rapidement pour éviter des situations catastrophiques.
Cependant, le parc Marineland considère cette proposition comme "hypothétique" et démunie d'un calendrier précis. Le parc insiste sur le fait que les bassins des orques présentent des défaillances structurelles et que le délai est devenu critique. "Nous tentons d'obtenir un permis de transfert depuis trois ans", s'est exclamé un porte-parole du parc. "Chaque jour qui passe met la vie des animaux en péril." Cette déclaration a été reprise par plusieurs médias nationaux, soulignant l'urgence de la situation.
Les ONG ont salué la proposition de sanctuaire, la considérant comme une avancée significative pour le bien-être des orques. L'association One Voice a même déclaré que l'initiative marquait une "victoire historique" pour les droits des animaux. En revanche, certaines voix dans la communauté scientifique restent sceptiques, évoquant les obstacles logistiques et le manque de garanties concernant le transfert.
Il reste à voir si ce projet aura un dénouement positif ou s'il s'agit d'une promesse sans suite. En attendant, les orques du Marineland attendent, dans l'incertitude et l’inquiétude, un changement qui semble plus que nécessaire. Le ministre a d'ores et déjà écarté l'idée de transférer les cétacés vers un parc en Espagne, arguant que "ce que nous refusons en France ne peut être délégué à nos voisins". L'avenir de ces animaux est donc plus que jamais dans la balance et appelle à une réflexion approfondie sur l’éthique des zoos et des spectacles aquatiques.







