Près de six décennies après la tragédie aérienne, de nouveaux débris de la Caravelle Ajaccio-Nice ont été identifiés lors de plongées récentes. L'accident survenu le 11 septembre 1968, qui a coûté la vie à 89 passagers et six membres d'équipage, continue de hanter les esprits. Cette nouvelle quête, qui a eu lieu du 11 au 13 octobre, a permis de localiser des morceaux de la queue de l'appareil et deux moteurs présumés, une avancée saluée par de nombreux experts.
Le parquet de Nice, qui a supervisé les opérations, confie à BFMTV que ces découvertes pourraient enfin aider à lever le voile sur les circonstances autour de ce crash toujours entaché de mystères. Des échos provenant de la préfecture maritime suggèrent que des investigations plus poussées sont envisagées, afin d'analyser ces éléments trouvés à plus de 2 300 mètres de profondeur.
Les familles des victimes, qui ont souvent exprimé leur douleur face au manque de réponses, voient un espoir renouvelé. Cette démarche a été initiée suite à une information judiciaire engagée pour éviter toute obstruction à la vérité, un processus particulièrement délicat et sensible comme l'a relevé un expert en aviation, intervenant anonymement.
Les plongeurs, soutenus par le commandement de la zone maritime Méditerranée, ont passé plus de trente heures sous l'eau pour effectuer cette mission. Ces efforts marquent un nouveau chapitre dans l'héritage de la Caravelle, suscitant des questions sur la possibilité d'une récupération des pièces pour une analyse approfondie. Alors que certaines voix se font entendre pour réclamer une exploration plus large, le débat sur la compétence et la sécurité des opérations maritimes est plus que jamais d'actualité.
À mesure que les résultats s'affinent, les expertises futures pourraient donner lieu à des révélations cruciales, permettant peut-être de clore un chapitre douloureux de l'histoire de l'aviation française.







