Le tribunal judiciaire de Vannes a rendu son verdict ce jeudi 18 décembre 2025, condamnant deux hommes âgés de 20 et 23 ans à cinq ans de prison ferme. Ils étaient jugés pour avoir enlevé, séquesté et violenté une victime en mars 2024, dans le cadre d'une affaire liée à un trafic de stupéfiants. Malgré leurs clameurs d'innocence, le jugement a été sans appel.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du 27 mars 2024, lorsqu'un homme a été kidnappé à son domicile par les deux accusés. Transporté dans une forêt, il a été dénudé et violemment agressé, ces actes étant même filmés et diffusés sur les réseaux sociaux par ses agresseurs. Après plusieurs heures de détention, la victime a été relâchée, présentant des blessures graves qui ont nécessité un arrêt de travail de trente jours, comme l'indique son certificat médical.
Ce cas soulève des questions sur la violence juvénile et les réseaux sociaux, où des actes aussi répréhensibles peuvent être partagés sans aucune conscience des conséquences. Des experts en criminologie, tels que le Dr Simon Dupont, soulignent :
“La diffusion de telles images aggrave l’atteinte psychologique subie par la victime et contribue à une banalisation de la violence.”
Les réseaux sociaux jouent un rôle préoccupant dans la normalisation de la violence, avertissent les spécialistes. En effet, cette affaire fait écho à d'autres incidents similaires survenus dans le pays, où des jeunes se sont laissés entraîner dans des actes criminels, souvent en quête de reconnaissance sociale.
Avec cette lourde condamnation, la justice souhaite envoyer un message fort : la violence ne sera pas tolérée, et les responsables de tels actes devront faire face aux conséquences de leurs actions. Cette affaire souligne l'importance d'un dialogue continu sur la violence juvénile et la responsabilité des plateformes numériques qui diffusent ces contenus.







