Lors du meeting du Bout-de-l’an à Saint-Lô, Mathias Solier, malgré un excellent temps en série, a dû faire face à une issue décevante. À seulement 16 ans, le jeune nageur a opté pour une stratégie de départ lent lors du 200 m dos, une décision qu'il regrette désormais.
« Le 200 m dos est difficile à gérer parce qu’il faut garder des jambes pour le final. J’aurais dû partir plus vite. C’était un mauvais choix stratégique », confesse Solier après sa course. Ce choix malencontreux lui a coûté la victoire face à Alexis Maillard-Valentin, dont le temps de 2’04’’84 lui a permis de glaner la première place, bien au-delà des prévisions initiales.
Maillard-Valentin lui-même ne s'attendait pas à une telle performance. « J’étais à sept secondes en dessous de mon record. Je n’aime pas trop nager le matin et j’ai suivi le nageur d’à côté, » a-t-il déclaré, faisant preuve d'humilité face à la compétition. Sa montée en puissance lors de la finale a été fulgurante, prenant rapidement la tête de la course.
Dans les dernières longueurs, Solier, qui avait brillé lors des 100 m avec une belle performance, a senti la pression et le besoin de pousser à fond. « Ça a été chaud dans les derniers 25 m. J’aurais probablement dû anticiper davantage. Cela m’apprendra », a-t-il admis, visiblement touché par cette compétition. « Je suis très déçu ! »
Ce meeting a également vu Antoine Viquerat, tête d’affiche et recordman de France sur 50 m brasse, s'illustrer en remportant le 100 m 4 nages tout en établissant un nouveau record de meeting. « C’est agréable de tester autre chose », a-t-il déclaré, ravi de l’ambiance énergique générée par les jeunes nageurs. Cette atmosphère prometteuse incarne l’avenir de la natation française, où la concurrence est de plus en plus vive.
Les résultats des différentes disciplines sont très prometteurs pour la jeunesse de la natation, avec des performances remarquables annoncées lors de ce meeting. Le soutien des experts et des organisations sportives sera crucial pour guider ces jeunes talents vers l'excellence. Reste à voir comment Solier et ses contemporains tireront les leçons de cette expérience pour mieux appréhender les prochaines compétitions.







