À compter du 29 décembre 2026, tout excès de vitesse dépassant de 50 km/h les limitations sera considéré comme un délit, avec des peines pouvant aller jusqu'à 3 mois de prison et 3 750 euros d'amende.
Le 29 décembre 2026 marquera un tournant dans la lutte contre les excès de vitesse en France. Selon les informations rapportées par TF1 info, tout automobiliste dépassant de 50 km/h les vitesses autorisées sera désormais passible de lourdes sanctions, telles que 3 mois de prison et une amende pouvant atteindre 3 750 euros. Cette décision s'appuie sur une hausse préoccupante des infractions, avec plus de 63 000 excès de vitesse enregistrés en métropole en 2024, soit une augmentation de 69 % en 7 ans.
Un communiqué du ministère de l'Intérieur précise que la réponse pénale actuelle « n'est plus adaptée » face à la gravité des faits et à leur augmentation. Précédemment, les grands excès de vitesse étaient sanctionnés par une contravention de 5e classe, mais cette nouvelle législation permettra également la confiscation éventuelle du véhicule et la suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans.
Une répression renforcée pour sauver des vies
Sylvain Aëllo, représentant de l'escadron départemental de contrôle des flux (EDCF) de la gendarmerie de l'Hérault, souligne la nécessité d'une réglementation plus stricte, face à des comportements routiers de plus en plus dangereux, tels que la conduite à grande vitesse et les changements de voie imprudents. Selon lui, une intensification des sanctions est indispensable pour dissuader de telles attitudes sur les routes.
Cette tendance à renforcer la répression n'est pas nouvelle : depuis le 9 juillet 2025, une législation permet aux préfets d'imposer des amendes forfaitaires. Les sanctions peuvent également s'adapter au niveau local ; à Nice, par exemple, les infractions de plus de 50 km/h entraînent systématiquement une garde à vue. Ce renforcement des mesures vise à créer une réelle prise de conscience parmi les conducteurs et à inciter à un comportement routier plus responsable.







