La base aérienne 115 d’Orange, située dans le Vaucluse, a ouvert ses portes ce vendredi cinq décembre pour accueillir les premiers aspirants au nouveau service national. Ce programme, prévu pour s’étendre sur dix mois, se veut une réponse stratégique aux enjeux contemporains, en particulier face aux tensions géopolitiques accentuées par les menaces russes.
Lors de cette journée d’information, le personnel militaire a présenté le parcours des futurs volontaires, qui débutera par un mois de formation théorique suivi de neuf mois d’immergence opérationnelle au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace. Les missions vont de l’appui logistique à des activités directement liées à la défense, vitales pour renforcer les capacités de l’armée française.
Le président Emmanuel Macron a défendu cette initiative en soulignant la nécessité d’un engagement citoyen dans un contexte international de plus en plus volatile. Ce volontariat, qui sera rémunéré au moins à 800 euros par mois, offre également un logement et des équipements, bien que certains partis politiques de gauche jugent cette rémunération insuffisante.
Cette démarche s’inscrit dans une tendance plus large, où plusieurs pays européens réactivent des formes de conscription, comme l’indiquent des études du ministère des Armées. La ministre des Armées a déclaré : "Il est essentiel que nos jeunes prennent conscience de l’importance de leur contribution à la défense nationale."
En somme, cette première journée a permis de lever le voile sur un système qui ambitionne de renforcer non seulement les capacités défensives de la France, mais aussi le lien entre la jeunesse et les institutions militaires. Les jeunes engagés pourront donc se préparer dès l’été 2026 à relever ces défis cruciaux pour la sécurité du pays.







