Ce mardi, la CGT, Solidaires et la FSU ont lancé un nouvel appel à la grève pour mettre la pression sur le gouvernement, alors que le projet de budget de l'État et de la Sécurité sociale est actuellement débattu à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Des tensions croissantes entourent le budget 2026, suscitant l'indignation des syndicats. Après les journées de mobilisation du 18 septembre et du 2 octobre, ils se mobilisent à nouveau pour exprimer leur désaccord sur ce projet, qu'ils considèrent comme une menace sérieuse pour les travailleurs, les services publics, et l’avenir du pays. Selon la CGT, ce budget pourrait entraîner des « conséquences catastrophiques » pour la société.
Les revendications des syndicats sont claires : ils demandent une plus grande justice sociale et fiscale, une hausse des salaires, ainsi que des moyens accrus pour les services publics. D'après Solidaires, « le gel des salaires dans la fonction publique, le blocage des retraites, l'augmentation des franchises médicales et les coupes budgétaires dans les services publics créent un environnement de plus en plus difficile pour les citoyens ». Cette colère est partagée par de nombreux travailleurs, qui peinent à joindre les deux bouts dans le contexte actuel.
Une volonté de peser sur le débat parlementaire
Le but de cette nouvelle mobilisation est d’influencer les débats à l’Assemblée et au Sénat. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a appelé les parlementaires à envisager « un budget alternatif », en rejetant à la fois la version initiale du gouvernement jugée désastreuse et l'idée d'une loi spéciale limitant les nouvelles dépenses. Pour Binet, il est crucial d’ouvrir un dialogue constructif afin de mieux répondre aux besoins des travailleurs.
Les prochaines semaines pourraient être cruciales. Si les syndicats parviennent à maintenir la pression, cela pourrait forcer le gouvernement à reconsidérer certaines des mesures proposées. Les experts soulignent l’importance de cette mobilisation, estimant qu’elle est essentielle pour garantir des conditions de vie dignes pour tous. Dans un climat où la hausse du coût de la vie est palpable, les syndicats espèrent convaincre les élus d'agir en faveur des plus vulnérables.







