Les plantes parasites comme le gui, la cuscute, l'orobanche ou le lierre peuvent nuire à votre jardin en s'attaquant à d'autres végétaux. Bien qu'elles puissent sembler curieuses, il est essentiel de connaître les méthodes pour les contrôler.
Le gui : une plante sacré mais envahissante
Bien que le gui soit célèbre pour ses propriétés emblématiques dans les traditions, il parasite des arbres tels que les pommiers et les tilleuls. Ses suçoirs absorbent l'eau et les nutriments de leur hôte, ce qui peut devenir problématique si leur présence s'intensifie.
Méthodes de contrôle : Il est conseillé de couper le gui à la base des branches infectées et d'enlever soigneusement les suçoirs pour prévenir leur retour.
La cuscute, le prédateur discret
Avec ses tiges grêles, la cuscute se fixe à des plantes comme la bruyère ou le thym pour siphonner leurs ressources. Son existence peut passer inaperçue jusqu'à ce qu'elle provoque un épuisement des plantes hôtes.
Solutions à envisager : Enlever manuellement les tiges atteintes et brûler les restes peut s'avérer efficace. Le cas échéant, utilisez un désherbant bio pour traiter la zone, même si cela implique de sacrifier des plantes voisines.
Gérer l'orobanche et le lierre
Les orobanches, incapables de photosynthèse, vivent sur des plantes spécifiques, tandis que le lierre, bien qu'autonome, peut fragiliser les vieux arbres. Pour contrôler l'orobanche, utilisez une gouge pour retirer le bulbe, et pour le lierre, arrachez-le manuellement ou sciez les rameaux à la base.
Ces actions préventives et correctives permettent de maintenir un jardin sain, protégeant ainsi vos plantes des effets néfastes de ces envahisseurs.







