Au 29 Rue Roussy à Nîmes, Brigitte Galizzi a ouvert La Mère Michel, un restaurant unique mettant à l’honneur la cuisine familiale et les objets anciens qui racontent son histoire personnelle.
"C’est un concept qui me tient à cœur", confie Brigitte, dont le restaurant a ouvert ses portes le 7 juillet. La carte, pleine de saveurs authentiques, s'inspire de ses souvenirs d'enfance, offrant des plats qui évoquent un véritable retour aux sources. Son décor est un savant mélange d'objets dont certains proviennent de brocantes ou lui ont été offerts par des amis. Chaque élément, des casseroles en cuivre héritées de sa belle-mère aux reproductions de vieilles cartes postales, contribue à créer une atmosphère chaleureuse et invitante.
Le nom du restaurant est un hommage à son père, Michel. "Mon papa est très malade alors je prends soin de lui. Je suis un peu la mère de Michel, donc j'ai trouvé cela touchant", explique Brigitte. Sa passion pour la cuisine lui a été transmise par sa mère et sa grand-mère, toutes deux chefs de cuisine, après avoir suivi une formation au CFA de Marguerittes.
Après près de 29 ans passés dans le Gard, Brigitte se réjouit de l'enthousiasme des habitants : "Les clients du quartier reviennent sans cesse, et beaucoup m'envoient leurs amis et leur famille", souligne-t-elle. Ainsi, La Mère Michel s'est imposé comme un véritable lieu de rencontre où la tradition culinaire et l'amour des bonnes vieilles choses se marient parfaitement.
Ce restaurant ne possède pas seulement une valeur gastronomique. En effet, selon un article du Midi Libre, il incarne également un lieu de partage intergénérationnel, où chaque plat s'accompagne d'une histoire, renforçant les liens entre les convives. Des experts en gastronomie soulignent l'importance de tels établissements pour préserver les traditions culinaires locales, les ancrant dans un cadre contemporain.







