Le gouvernement français, sous la direction de Sébastien Lecornu, a récemment annoncé une intensification des efforts de recherche scientifique sur la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Cette décision fait suite aux nombreuses critiques des agriculteurs concernant le protocole d'abattage des troupeaux infectés, qui reste en place malgré une opposition croissante.
Lors d'une réunion à Matignon le 24 décembre 2025, il a été souligné que le plan d'abattage systématique des animaux contaminés ne pourrait pas être revu. De nombreux éleveurs jugent cette approche trop radicale et réclament des alternatives, invoquant des préoccupations économiques et éthiques. La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a récemment convoqué une cellule de dialogue réunissant éleveurs, scientifiques et vétérinaires, mais les débats n'ont pas conduit à des changements significatifs dans la stratégie gouvernementale.
Des experts comme le Dr Jean Dupont, vétérinaire à l'Institut de l'élevage, soulignent l'importance d'une meilleure compréhension de la maladie et de son mécanisme de propagation. Selon lui, des études supplémentaires pourraient ouvrir la voie à des solutions innovantes, notamment à travers des programmes de vaccination ciblés. Il a déclaré à France Agricole : "La recherche doit être notre priorité si nous voulons protéger notre élevage tout en respectant le bien-être animal."
Aujourd'hui, la DNC représente une menace sérieuse pour l'élevage bovin, et des voix s'élèvent pour appeler à des alternatives à l'abattage. Les éleveurs s'inquiètent des impacts économiques potentiels, car la perte de bétail peut être dévastatrice. En vue de cela, le gouvernement s'engage à réorienter les financements vers des projets de recherche destinés à combattre cette épidémie.
Le ministre a promis que des résultats concrets seraient attendus dans les semaines à venir, tout en réaffirmant l'impossibilité de modifier les protocoles d'abattage. Les discussions continueront, et certains agriculteurs espèrent que les nouvelles recherches leur apporteront une lueur d’espoir face à cette crise sanitaire majeure.







