Dans un élan de solidarité et de réactivité, le rectorat a annoncé que tous les élèves du collège Jean-François-Champollion, récemment victime d'un incendie dans la nuit du 13 décembre, pourront retourner à l'école dès janvier. Cette décision offre un souffle de réassurance aux parents, inquiets d'une interruption prolongée de l'éducation de leurs enfants.
Les élèves de la 6e à la 4e seront accueillis dans un bâtiment non touché par les flammes, tandis que ceux de 3e seront transférés dans un lycée à proximité. Des vérifications minutieuses des infrastructures relatives à la sécurité et aux systèmes informatiques ont été effectuées. Selon un communiqué de l'académie de Dijon, ces étapes visent à assurer un environnement propice à l'éducation tout en garantissant la sécurité des élèves et du personnel.
Un acte criminel derrière l'incendie
Le sinistre, survenu dans un quartier réputé sensible, est considéré comme un acte délibéré. Les autorités poursuivent une enquête pour "dégradations volontaires par incendie", sans écarter de possibles liens avec des activités criminelles locales, notamment liées au trafic de stupéfiants. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a souligné l'importance de ce phénomène lors de sa visite sur place. De plus, la médiathèque voisine avait déjà subi un incendie similaire en mars, ce qui pose des questions sur la sécurité du secteur.
Le coût de la réhabilitation du collège est estimé entre "1,5 et 2 millions d'euros", d’après François Sauvadet, président du conseil départemental. Les travaux devraient être finalisés pour une réouverture complète prévue en septembre prochain.
Cette situation met en lumière la fragilité de l'éducation dans certaines zones de France, mais elle illustre également la volonté des autorités de répondre rapidement et de manière efficace à de tels incidents. Les parents et les enseignants expriment ainsi un fort désir de retrouver un cadre scolaire serein où les élèves pourront s'épanouir pleinement.







