En octobre 2024, Paul Varry, un cycliste haut-alpin, perd la vie sous les roues d'un SUV à Paris. Ariel M., le conducteur âgé de 53 ans, a tenté de faire valoir ses regrets lors de son audience ce mardi, mais cela n'a pas eu l'effet escompté. Maintenu en détention provisoire, il est accusé d'homicide volontaire après avoir prétendument écrasé Varry après un différend.
Les faits se sont déroulés sur la piste cyclable du boulevard Malesherbes à 17 h 45. Selon des témoignages, lorsque Varry exprima son mécontentement suite à une collision avec le SUV, M. Ariel aurait réagi en manœuvrant son véhicule vers lui, le percutant délibérément. Ce comportement a soulevé de vives inquiétudes chez les juges, qui ont décrit le comportement du suspect comme "particulièrement détaché" dans une situation tragique.
Un rapport d'expertise aurait également remis en question la version du conducteur, soulignant une incongruité entre ses déclarations et les faits observés. "Je n'ai jamais vu un tel je-m'en-foutisme de la part d'un conducteur dans un accident", a déclaré un policier présent sur les lieux, alarmé par le comportement du suspect pendant la scène.
La famille de Paul Varry a exprimé son chagrin et sa frustration face à cette tragédie. "Nous espérons justice pour Paul. Aucun cycliste ne devrait avoir à craindre pour sa vie sur la route", a déclaré un proche. En mémoire de Varry, la Ville de Paris a décidé de donner son nom à une nouvelle piste cyclable dans le centre de la capitale, symbole d'un appel à la sécurité et au respect des usagers de la route.
D'après Le Figaro, le suspect continue de nier avoir agi intentionnellement. Ceci dit, les juges insistent sur la nécessité de le maintenir en prison, faisant valoir que sa libération pourrait représenter un danger pour autrui. Cette affaire met également en lumière les enjeux de la sécurité routière et souligne la nécessité d'une réforme du comportement des conducteurs sur la route.







