Une enquête troublante secoue Nîmes depuis la découverte tragique du corps de Salah Bouabdallah, un psychologue de 55 ans, retrouvé enterré dans son jardin dimanche dernier. Ce dernier était porté disparu depuis une semaine, suscitant de nombreuses inquiétudes au sein de la communauté.
La tournure des événements a pris une ampleur inattendue lorsque son fils de 27 ans, après avoir signalé la disparition de son père, s'est rendu de lui-même au commissariat. Dans un acte de confession déconcertant, il aurait avoué aux autorités avoir tué son père à la suite d'un différend familial, avant de dissimuler le corps dans le jardin de leur domicile. Selon la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, il a été placé en garde à vue et fait l'objet d'une enquête criminelle.
Les informations révèlent que Salah Bouabdallah était fiché S pour ses opinions pro-palestiniennes, ce qui ajoute une couche de complexité à cette affaire. À l'approche de son procès pour apologie du terrorisme, le climat familial semblait déjà tendu. Son fils, quant à lui, est déclaré inconnu des services de police et son parcours reste mystérieux. Les experts en criminologie s'interrogent sur le possible déclencheur de ce conflit tragique.
Les autorités mettent désormais tout en œuvre pour établir les circonstances précises du meurtre et comprendre les motivations derrière cet acte désespéré. La Direction Centrale de la Police Judiciaire a été chargée de l’enquête, avec l'urgence d'éclaircir cette tragédie familiale qui choque la région.
Des proches de la victime expriment leur choc et leur désarroi face à cette situation, affirmant que Salah était un homme appréciable. Les implications psychologiques et émotionnelles de cet événement dramatiques soulèvent des questions sur la santé mentale et les tensions familiales, matière déjà analysée par des experts.







