Le 27 décembre, un homme soupçonné d'avoir agressé au couteau trois femmes dans le métro parisien a été interpellé. Ce suspect, identifié comme un ressortissant malien, a fait l'objet de révélations surprenantes concernant sa nationalité : il possède un passeport français, obtenu en 2018, selon le ministère de l’Intérieur. Cette information a été confirmée par l'AFP et relayée par des médias tels que RTL.
Les circonstances de son arrestation ont suscité un vif débat dans l'opinion publique. En effet, malgré son passeport français, le suspect avait été sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avant de commettre ces agressions. « Il n'a jamais évoqué sa nationalité dans les diverses procédures judiciaires auxquelles il a été confronté », précise une source au ministère.
Ce trentenaire, déjà connu des forces de l'ordre pour des affaires de vol et d'agression, avait récemment été libéré d'une détention provisoire après des condamnations pénales. Remis en liberté en juillet 2024, il avait alors été assigné à résidence, sous la surveillance de la police, mais n’avait pas respecté cette obligation. « Sa libération et sa situation administrative soulèvent des questions critiques sur la gestion des individus ayant un passé criminel », explique un expert en sécurité publique.
Après son arrestation, les enquêteurs ont pu identifier le suspect grâce aux images de vidéosurveillance, ainsi qu'à la géolocalisation de son téléphone portable. Les victimes, légèrement blessées, ont pu fournir des descriptions aux enquêteurs, renforçant ainsi la preuve de son implication.
Suite à son interpellation, l'homme a été placé en garde à vue, mais son état de santé physique et mental, considéré comme incompatible avec ce processus, a conduit à son transfert vers une infirmerie psychiatrique. Le parquet de Paris indique que son état nécessite une évaluation approfondie.
Ce cas illustre l'urgence d'évaluer les mécanismes de sécurité et de contrôle des individus à risque, notamment ceux ayant un passé délictueux. Les débats autour des politiques d'immigration et de nationalité en France sont ravivés, soulignant la complexité des identités légales dans le cadre d’une société diverse. Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations, la société civile s'interroge sur l'efficacité des mesures de prévention et sur les implications des violences urbaines.







