Les perspectives économiques des États-Unis s'annoncent optimistes pour 2026, après une année 2025 marquée par des bouleversements. Plusieurs économistes, notamment ceux de KPMG, tablent sur une croissance favorisée par les baisses d'impôts et la réduction de l'incertitude politique. Les réformes fiscales introduites par Trump, et en particulier la promesse de prolonger les crédits d'impôts, pourraient stimuler la consommation, un moteur clé de la croissance économique. Ce changement, associé à des crédits accordés aux entreprises pour leurs investissements, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle, pourrait aboutir à une hausse significative des dépenses des ménages.
Comme l'affirme Diane Swonk de KPMG, "l'impulsion donnée par les mesures de relance budgétaire pourrait à elle seule ajouter un demi-point de pourcentage, voire plus, à la croissance du PIB au premier trimestre". Par contre, les analystes de Nomura mettent en garde : si des améliorations sont attendues, le marché du travail reste un enjeu de taille. Avec une inflation toujours élevée, la Réserve fédérale, sous pression, a déjà procédé à des baisses de taux d’intérêt, mais cela pourrait s'avérer insuffisant si la situation des emplois se détériore davantage.
Les droits de douane imposés sous la présidence de Trump devraient atteindre un pic au cours des premiers mois de 2026, et leur impact sur les prix pourrait se réduire par la suite, dynamiquant ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs et allégeant la pression sur leurs finances. Avec un cadre fiscal plus clair, les entreprises sont encouragées à augmenter leurs dépenses, notamment dans le secteur technologique, et les embauches pourraient suivre cette tendance à la hausse, selon Michael Pierce d'Oxford Economics.
L'incertitude qui a caractérisé les années précédentes semble donc laisser place à une phase d'expansion, sous réserve que les dynamiques du marché du travail ne viennent pas freiner cette croissance. Les experts s'accordent à dire que la vigilance est de mise : des signes de ralentissement déjà observés pourraient affecter les prévisions à moyen terme, tout comme les tensions inflationnistes. Selon Goldman Sachs, un nouvel affaiblissement du marché de l'emploi constitue un risque majeur, et les ménages, inquiets, pourraient choisir d'épargner plutôt que de consommer leurs gains provenant des allégements fiscaux.







