Un moniteur d'escalade de l'École nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) à Saint-Maixent-l'École fait l'objet d'allégations graves d'agressions sexuelles sur six adolescentes âgées de 14 et 15 ans. Selon les plaintes déposées, les faits se seraient produits entre octobre 2022 et juin 2023, lors de cours avec des cadets de la défense. Pour rappel, les jeunes femmes ont témoigné avoir ressenti un malaise lors d'attouchements inappropriés, alors que le prévenu, âgé de 61 ans, affirmait simplement vouloir vérifier le bon serrage de leur baudrier.
Le moniteur, fonctionnaire de l'Éducation nationale, maintient sa version des faits, niant toute intention malveillante. Il espère le verdict du jugement prévu pour le 18 décembre 2025, et reste convaincu que la justice finira par lui donner raison. Cependant, les déclarations unanimes de six des sept victimes soulèvent des préoccupations alarmantes sur la sécurité des jeunes dans les activités sportives éducatives.
Des études récentes, comme celles publiées par le Conseil supérieur de l'Éducation, mettent en lumière la nécessité de protéger les jeunes dans le cadre sportif, où la confiance envers les encadrants peut parfois amener à des abus. L'affaire du moniteur d'escalade a déjà suscité une onde de choc parmi les parents et les responsables éducatifs, soulignant l'importance d'une vigilance accrue dans toutes les activités impliquant des mineurs.
La voix de nombreuses organisations de défense des droits des enfants appelle également à un renforcement des formations à destination des encadrants pour prévenir de telles situations. « La sécurité des jeunes doit primer et chaque acte déplacé doit être signalé et traité sérieusement », a déclaré une porte-parole d'une association bien connue, citée récemment par France 3. Cette affaire rappelle à tous qu'une vigilance collective est essentielle pour protéger les plus vulnérables dans notre société.







