Les grands-parents du petit Émile, disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet, ont été récemment entendus par les juges d'instruction. Philippe et Anne Vedovini, accompagnés de leur fils Maximin et de leur fille Marthe, ont été auditionnés en qualité de parties civiles. Cette étape est considérée comme significative dans le cadre de l’enquête, surtout après la découverte d'une partie du corps de l'enfant le 30 mars 2024.
Cette audition marque la première fois depuis la disparition d'Émile que ses proches prennent la parole dans le contexte judiciaire. Selon BFMTV, chacun des membres de la famille a été interrogé pendant une heure sur divers aspects de l'affaire.
Il est important de noter qu'en mars dernier, les grands-parents avaient été placés en garde à vue pour des raisons liées à des accusations d'homicide volontaire et de recel de cadavre, bien qu'ils aient été relâchés sans poursuite après 48 heures. « Malgré cela, la piste familiale n'est pas clos », a affirmé Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence.
Les proches d'Émile continuent de se mobiliser, avec l'intention de se constituer partie civile pour mieux aller au fond des choses. « Cette audition a permis à ma cliente de s'exprimer librement. C'est une étape très importante », a déclaré l'avocat d'Anne Vedovini. De plus, ils ont récemment effectué une visite au Haut-Vernet, un acte visant à prendre des constats sur les lieux de la disparition.
Les déclarations des proches d'Émile sont attentivement analysées par les enquêteurs, chacun espérant que ces auditions apporteront des pistes nouvelles dans une affaire qui bouleverse non seulement leur famille, mais également l’ensemble du pays.
« Les émotions sont intenses, et beaucoup de questions restent sans réponse », conclut l’avocat, soulignant l’importance du soutien psychologique apporté à la famille en ces temps difficiles.







