L’auteur présumé de l’attaque contre des militaires de la Garde nationale à Washington, qui a coûté la vie à Sarah Beckstrom, a plaidé non coupable des accusations retenues contre lui. Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans blessé lors de son arrestation, a exprimé son innocence lors d’une audience en visioconférence depuis son lit d’hôpital, indiquent plusieurs sources, y compris CNN.
Lors de l'incident survenu le 26 novembre, Lakanwal aurait crié « Allah akbar » pendant qu’il ouvrrait le feu, un élément mentionné dans des documents judiciaires. Lors de l’audience, le juge a ordonné son maintien en détention sans possibilité de libération sous caution, fixant une nouvelle audience pour le 14 janvier.
Le procès est d'autant plus complexe qu'il interroge les dynamiques de sécurité et d'immigration aux États-Unis. Jeanine Pirro, procureure de Washington, a annoncé que Lakanwal serait accusé d’assassinat suite au décès de Beckstrom. Son compagnon de service, Andrew Wolfe, 24 ans, a survécu mais subit encore des blessures graves.
Cet attentat a ravivé les tensions entre Républicains et Démocrates, Lakanwal, ancien membre d’une unité spéciale des forces afghanes, ayant été accueilli aux États-Unis en septembre 2021, peu après le retrait des forces américaines d'Afghanistan. Sa demande d’asile a été approuvée en avril 2025, un développement qui a suscité des débats autour de l’efficacité du système d’immigration, selon des experts en sécurité. Des voix s’élèvent pour questionner la prise en charge des anciens collaborateurs des États-Unis et les mesures de sécurité
(source : Le Monde).
Les circonstances entourant cette affaire font également craindre des répercussions sur les politiques d’asile, alors que Lakanwal a été évacué dans le cadre d’une initiative visant à protéger les Afghans ayant travaillé avec les États-Unis. Cette situation souligne l’urgence d’un débat sur la sécurité nationale et l'intégration des réfugiés en Amérique, alors que le pays se trouve à un carrefour critique sur ces questions.







