La chanteuse pop Sabrina Carpenter a exprimé son indignation face à l'utilisation de sa musique par la Maison Blanche, la qualifiant de "malfaisante et répugnante". Dans un contexte déjà tendu lié à la politique migratoire de l'administration Trump, Carpenter a fait savoir, via ses réseaux sociaux, que sa chanson ne devait jamais être associée à un programme qu'elle considère inhumain.
Cette réaction a été provoquée par une vidéo diffusée par la Maison Blanche sur X, montrant des arrestations menées par la police de l'immigration, tandis que son morceau "Juno", sorti en 2024, jouait en fond sonore. "Ne m’associez jamais, moi ou ma musique, à votre programme politique", a-t-elle martelé.
La porte-parole de la Maison Blanche, Abigail Jackson, a rapidement réagi, affirmant : "Nous ne nous excuserons pas d’expulser de notre pays des meurtriers, violeurs et pédophiles". Cette position défensive souligne l'intensification des tensions entre les artistes et cette administration, un sujet qui est devenu de plus en plus récurrent. En effet, des artistes comme Kenny Loggins et Céline Dion ont également protesté contre l'utilisation de leurs morceaux à des fins politiques, avec des demandes similaires de retrait de contenus.
Dans un exemple similaire, Olivia Rodrigo avait fermement condamné une vidéo utilisée par le Département de la Sécurité intérieure, où sa chanson "All-American Bitch" accompagnait un message controversé sur l'immigration. Cette utilisation à des fins de propagande a soulevé des préoccupations sur l'usurpation des œuvres d'artistes pour des agendas politiques.
Alors que Donald Trump renforce sa politique d'immigration, une enquête du Guardian indique que la majorité des personnes arrêtées n'avaient jamais été condamnées, ce qui remet en question la légitimité de ces actions souvent présentées comme une lutte contre la criminalité.
Les réactions des artistes se multiplient alors que la Maison Blanche utilise leur musique pour promouvoir une narrative qui manque de nuance et d'humanité. Sabrina Carpenter, amie de Taylor Swift, rejoint un chœur de voix qui s'élèvent contre le "pillage" artistique effectué par une administration qui semble ignorer les droits des artistes.







