Le 14 décembre, Donald Trump a suscité des réactions en annonçant son projet de construction d'un Arc de Triomphe monumental à Washington, voulu comme un équivalent, voire un rival, à celui de Paris. Soulignant sa préoccupation pour l'absence d'un tel monument dans la capitale américaine, Trump a affirmé que cet édifice, situé près du pont d'Arlington et faisant face au mémorial Lincoln, surpasserait celui commandé par Napoléon Bonaparte en 1806.
« Washington est la seule grande ville du monde à ne pas avoir un Arc de Triomphe », a-t-il déclaré, ajoutant que sa version écraserait, sur tous les aspects, celui de Paris. En proclamant que « notre Arc sera bien meilleur que celui de la France », Trump semble en outre exploiter un certain nationalist sentiment.
Dans une tirade qui a déjà provoqué des ondes de choc au sein de l'opinion publique française, le président américain a déclaré : « La seule chose qu'ils [les Français] ont, c'est l'Histoire. » Ses propos, bien que teintés d'une arrogance manifeste, semblent masquer une volonté de réécrire l'histoire par une nouvelle symbolique américaine. Plusieurs experts en histoire de l'art et en monuments historiques voient cette annonce comme un moyen pour Trump de renforcer son image de leader audacieux, mais également de raviver des sentiments anti-européens.
Les réactions en France ne se sont pas faites attendre. Selon le quotidien Le Parisien, des voix se sont élevées pour critiquer cette posture, affirmant que l'Histoire ne se mesure pas à la grandeur d'un monument. « Il est essentiel de respecter ce que symbolise l'Arc de Paris, qui n'est pas qu'un simple monument, mais un témoignage du passé », a souligné un historien de l'art parisien.
Alors que les États-Unis continuent de naviguer dans une époque de tensions géopolitiques, cette initiative pourrait être perçue comme un acte provocateur visant à affirmer la puissance américaine et à revendiquer une place prépondérante sur la scène mondiale.







