Un vent de solidarité souffle autour de Marwan Barghouti, leader palestinien connu pour son engagement politique et son combat pour les droits des Palestiniens. Plus de 200 figures de proue, y compris l'écrivaine Annie Ernaux, le chanteur Sting et la réalisatrice Justine Triet, ont signé une lettre ouverte appelant à sa libération.
Barghouti, considéré par ses partisans comme le "Mandela palestinien", a été emprisonné en 2002 et condamné à cinq peines de réclusion à perpétuité pour son rôle dans des attaques durant la seconde intifada. Sa détention continue soulève des inquiétudes concernant les droits humains, comme l’indiquent des recherches de Human Rights Watch, qui dénoncent les conditions de détention difficile du leader.
Dans la lettre, les signataires expriment leur préoccupation face à la "détention prolongée de Barghouti, aux mauvais traitements qu'il subit et à la violation de ses droits légaux". Ils appellent les Nations Unies et les gouvernements du monde entier à agir en faveur de sa libération, renforçant ainsi l'idée que Barghouti pourrait être un acteur clé dans la résolution du conflit israélo-palestinien.
Le soutien large et varié inclut des personnalités du cinéma comme Benedict Cumberbatch et Javier Bardem, ainsi que des écrivains tels que Margaret Atwood et Sally Rooney.
Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre de la campagne « Free Marwan », orchestrée par sa famille et soutenue par de nombreux mouvements pour les droits humains. Le contexte de tension actuelle, exacerbée par le conflit à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a réactualisé les appels à sa libération, tant les négociations de paix semblent encore plus nécessaires.
Des autorités israéliennes ont, pour leur part, fermement rejeté les demandes de libération, affirmant que Barghouti représente toujours un danger. Les experts en conflit opinent que la détention de figures charismatiques telles que Barghouti pourrait compliquer davantage la recherche d'un avenir pacifique pour les deux peuples.







