Le 3 décembre dernier, Christophe Gleizes, journaliste sportif originaire d'Agen, a été condamné à sept ans de prison en Algérie pour "apologie de terrorisme". Ses proches, à savoir ses parents Sylvie et Francis Godard, ainsi que sa grand-mère Georgette Belle, ont lancé un appel à la mobilisation générale, soutenu par des figures du milieu sportif.
Mercredi 10 décembre, une semaine après la décision alarmante de la cour algérienne, la famille a organisé un rassemblement à Agen pour mobiliser le soutien autour de leur fils. "Nous demandons la libération d'un homme qui a simplement exercé son métier", a affirmé sa mère, exprimant l'incompréhension face à cette lourde peine. Le soutien ne se limite pas à la famille ; des personnalités du sport, comme Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF), se sont joints à la cause. "Lors de tous les matchs de la Coupe de France, une annexe sera dédiée à Christophe", a-t-il annoncé, marquant ainsi la solidarité entre le sport et la défense des droits humains.
Selon plusieurs médias français, dont Le Monde, le procès a été malgré tout critiqué pour son manque de transparence. Sylvie Godard a exprimé son indignation : "Tous les éléments à charge étaient vacants, ce qui démontre l'absurdité de cette condamnation". Les experts en droits de l'homme, tels que ceux de Reporters sans frontières, ont également souligné le besoin urgent d'intervention auprès des instances judiciaires algériennes.
La mobilisation se poursuit alors que la famille a été invitée à se rendre au Sénat pour discuter de ce cas spécifique avec les parlementaires. "Nous avons besoin d'une mobilisation populaire pour que la voix de Christophe ne soit pas étouffée", a ajouté son père, qui s’inquiète pour l’avenir de son fils dans ce contexte difficile.
En attendant, la famille souhaite que des solutions comme une grâce présidentielle puissent être envisagées pour mettre fin à cette situation. "Christophe est fort et il ne baisse pas la tête. Nous sommes réellement fiers de lui," a conclu sa mère. Un sentiment partagé par tous ceux qui se rassemblent pour soutenir cette cause et revendiquer la liberté d'expression.







