Dans un contexte géopolitique de tensions croissantes, Friedrich Merz, chancelier allemand, s'impose comme un acteur clé du soutien à l'Ukraine. En prenant les rênes de la coalition des volontaires et en se positionnant comme protecteur de l'Ukraine, Merz attire non seulement l'attention des alliés, mais aussi celle de la propagande du Kremlin. La récente réunion à Bruxelles a pour objectif de convaincre les États membres d'utiliser les avoirs russes gelés pour financer la reconstruction de l'Ukraine, un défi de taille qu'il estime à '50-50', compte tenu des hésitations de certains pays européens.
Merz se retrouve ainsi à la croisée des chemins, et ses efforts ne passent pas inaperçus. Alors que son nom circule avec insistance dans les milieux diplomatiques, certains observateurs le voient déjà comme le nouvel adversaire de Vladimir Poutine. Les réactions de Moscou sont pour le moins inquiétantes. Selon des rapports dans la presse française, la propagande russe a commencé à cibler Merz personnellement, en le qualifiant de 'nazi' et en diffusant de fausses informations à son sujet, allant même jusqu'à prétendre qu'il serait psychologiquement instable (Le Monde).
Il est désormais perçu comme l'ennemi public numéro un de la Russie, à tel point que des fausses rumeurs lui prêtent des comportements scandaleux, comme la chasse aux oursons au Canada. Les experts s’accordent à dire que cette campagne de désinformation vise à ternir son image, mais elle semble plutôt renforcer sa détermination et celle de l'Allemagne à prendre une position forte sur la scène internationale.
En réponse à ces attaques, le gouvernement allemand, sous la direction de Merz, a pris des mesures pour contrebalancer la désinformation, convoquant l'ambassadeur russe et annonçant une série de contre-mesures pour faire face à l'agression hybride.
Par ailleurs, le Bundestag a récemment engagé près de 50 milliards d'euros pour soutenir l'armée allemande dans sa préparation face à la menace russe (Sud Ouest).







