Le maire de Fréjus, David Rachline, fait face à des accusations de favoritisme liée à l'attribution de divers marchés publics. Selon le procureur Pierre Couttenier, l'élu, ainsi que plusieurs de ses collaborateurs, sont soupçonnés d'avoir offert des avantages à une entreprise de sécurité, intimement liée à son cercle proche, dans le cadre de contrats pour la protection de la mairie, de l’office du tourisme et même du centre de vaccination anti-Covid.
Ce scandale, qui concerne des contrats d'une valeur totale de 263 000 euros, vient s'ajouter à une série de démêlés judiciaires pour David Rachline. En décembre dernier, il avait déjà démissionné de son poste de vice-président du Rassemblement National, illustrant la tourmente qui l’entoure. Pour mémoire, Le Figaro rapporte que Rachline pourrait faire face à d'autres enquêtes sur la gestion de sa municipalité.
Les marchés publics sont sous surveillance de plus en plus accrue, et une telle situation soulève des inquiétudes sur la transparence des processus d'attribution. Selon des experts en droit public, cet incident pourrait avoir des répercussions sur l'image du Rassemblement National, qui prône la rigueur et l'intégrité dans la gestion des affaires publiques.
David Rachline doit répondre de ces accusations devant le tribunal le 22 septembre 2026, un moment qui pourrait s’avérer décisif tant pour sa carrière que pour la perception du parti qu'il représente.







