Ce vendredi, la commission mixte paritaire a été le théâtre d'un échec retentissant entre députés et sénateurs concernant le budget de 2026. Sébastien Lecornu, le ministre en charge des Comptes publics, a exprimé son mécontentement face à ce blocage, indiquant qu'il regrettait « l'absence de volonté d'aboutir de certains parlementaires ».
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration, il a clairement accusé la droite sénatoriale de « faire le choix de bloquer le pays ». Selon lui, cette situation ne fait qu’aggraver la crise de confiance entre les citoyens et leurs représentants.
Face à cette impasse, le gouvernement se résout à une solution radicale. Sébastien Lecornu a annoncé qu'il allait saisir le Conseil d'État afin de déposer un projet de loi spéciale. Cette mesure vise à pallier l'absence de budget, permettant ainsi de prolonger les crédits de l’année précédente et de garantir la continuité de l'État, notamment en ce qui concerne le prélèvement des impôts. Selon un membre du gouvernement, « une loi spéciale est cruciale pour éviter des perturbations dans les services publics ».
Avec cette initiative, le gouvernement espère rouvrir les discussions budgétaires dès le début de l'année prochaine. Des experts en économie, tels que Jean-Marc Daniel, estiment que cette situation pourrait avoir des conséquences économiques néfastes, notamment sur la confiance des investisseurs. Le climat politique reste donc tendu alors que de nouvelles consultations devraient avoir lieu dans les mois à venir.







