Les anciens combattants qui ont servi la France lors d'opérations militaires extérieure ont des droits spécifiques en matière de retraite. Cette retraite, distincte des pensions professionnelles, peut être perçue dès l'âge de 60 ans dans certains cas, et est accessible à ceux qui détiennent la carte du combattant.
Droits des anciens combattants : qui est éligible ?
Les militaires engagés aujourd'hui et ceux ayant participé aux guerres mondiales, en Indochine, en Corée, en Algérie, ainsi qu'aux conflits en Afrique du Nord, peuvent demander la carte du combattant. Cette carte est une porte d'entrée vers divers droits, tels que l'assistance de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), qui propose un soutien administratif et financier en cas de besoin.
La retraite du combattant, d'une valeur annuelle de 757,64 euros, est versée semestriellement et est cumulative avec les autres pensions du bénéficiaire. Elle est non imposable et n'influence pas l'accès à certaines aides sociales.
Les conditions pour bénéficier de la retraite du combattant
Habituellement, la retraite du combattant est accessible à partir de 65 ans, mais elle peut être attribuée dès 60 ans si certaines conditions sont remplies. En plus de posséder la carte du combattant, il faut :
- Être allocataire de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
- Avoir une pension militaire d'invalidité d'au moins 50%.
- Être domicilié dans un DOM (cette condition ne s'applique plus depuis 2021).
Démarches administratives pour obtenir la retraite
Les anciens combattants doivent soumettre leur demande dans le mois précédant leur 60e ou 65e anniversaire. Cela se fait via un formulaire disponible auprès de l'ONACVG. Les documents requis comprennent une pièce d'identité, une carte Vitale et, pour les étrangers, un extrait d'état civil.
Il est essentiel que les détenteurs de la carte de combattant, notamment ceux qui ont servi durant la période d’Algérie entre 1962 et 1964, utilisent un formulaire spécifique.







