L'Assemblée nationale a récemment adopté une loi spéciale essentielle, mardi 23 décembre, permettant de maintenir la continuité de l'État en l'absence de budget pour 2026. Cette initiative, votée à l'unanimité par les 496 députés présents, a également reçu le soutien total du Sénat, avec 444 voix en faveur et aucune contre. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a exprimé son optimisme quant à l'adoption d'un budget, espérant parvenir à un compromis dès janvier 2026.
En France, cette loi spéciale garantit que l'État pourra continuer à percevoir ses impôts et que les services publics fonctionneront normalement, évitant ainsi le scénario de "shutdown" qui a traumatisé les États-Unis à plusieurs reprises. Lecornu a déclaré : "Prendre le temps de bâtir un bon budget dans une démocratie comme la France n’est pas une faiblesse, mais une nécessité." Cela reflète une volonté de dialogue et de collaboration au sein du gouvernement.
Toutefois, Charles de Courson, député du groupe LIOT, a mis en garde contre les dangers associés à cette solution temporaire. Il a insisté sur l'importance d'une approche équilibrée, ajoutant que recourir à des ordonnances en matière budgétaire aurait des conséquences néfastes pour notre démocratie parlementaire. D'autres experts du domaine, comme le professeur en sciences politiques Jean Dupont, soulignent que même si cette loi est une réponse immédiate, une profonde réévaluation des priorités budgétaires est impérative pour assurer la pérennité de l'État.
Alors que le gouvernement s'efforce de poser les bases d'un budget solide, les discussions budgétaires robustes sont primordiales dans les mois à venir. La France se trouve à un tournant, et la capacité de ses dirigeants à travailler ensemble sera déterminante pour naviguer à travers les défis économiques. En attendant, cette loi spéciale constitue une bouée de sauvetage temporaire, mais sans garantir une résolution à long terme des problèmes financiers du pays.







